Un film de Sahra Mani Soirée spéciale : Briser les tabous en Afghanistan, en partenariat avec l'Institut français le mardi 30 novembre au cinéma Le Louxor. La projection sera suivie d'une rencontre avec la réalisatrice Sahra Mani animée par Harold Manning.
Résumé
Sur les pentes des montagnes mauves de Kaboul, où les cerfs-volants tournoient au-dessus des bazars, où règnent les croyances religieuses,Khatera, 23 ans, enceinte de son second enfant, brise le silence. Abusée par son père depuis son jeune âge, elle décide de prendre la parole. Ces quelques mots prononcés à la télévision, devant des millions de téléspectateurs, provoquent un séisme auprès des autorités politiques. Face à elle c’est tout un pays qui se lève. Déterminée à faire valoir ses droits, elle saisit la justice pour se défendre et faire reconnaitre son statut de victime. Comment porter plainte et être entendue? Ce film coup de poing livre au jour le jour le combat d’une femme d’exception
Réservation indispensable sur le site du Louxor
Tarif réduit adhérents UDM21 : 6 €
COVID 19 : Obligation de présenter un pass sanitaire valide !
« Nous sommes nés au mauvais endroit et au mauvais moment dans un pays déclaré zone de guerre pendant des décennies. Une guerre menée pour l’argent, le pétrole, le pouvoir, la domination religieuse dans la région… Une enfance, une adolescence, une partie de notre vie sacrifiée sur l’autel de la guerre. »
Sahra Mani à propos de A Thousand girls like me
« Après avoir tellement souffert, je suis en vie, heureuse avec mes enfants. Sahra m’a sauvé en
Khatera à propos de A Thousand girls like me
réalisant ce film. A mon tour, je veux tenter de sauver d’autres femmes ici”
« En Afghanistan, être femme et demander justice pour ce genre de crime se fait au péril de sa propre vie […] Devant un tel destin, toute considération d’ordre esthétique serait malvenue : Sarha Mani refuse d’enjoliver ce qui doit être décrit frontalement, avec la concision et la froideur du procès verbal. »
Murielle Joudet pour Le Monde
« Dans la rue, on la regarde comme la coupable… Mais Khatera se bat avec une force stupéfiante, mue par la conviction que son combat servira à des milleirs d’autres femmes. La réalisatrice capte la moindre émotion sur les visages, filmés en plans sérrés […] Un film époustouflant de beauté. »
Marie-Hélène Soenen pour Télérama